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martes, 9 de septiembre de 2014

LA NÉVROSE DE FLAUBERT

Sartre sostiene que la "maladie de nerfs" fue una respuesta o solución psicosomática a las terribles crisis que desgraciaron la infancia y juventud de Gustave, y, luego de citar esta frase autobiográfica sobre los ataques: "La souffrance ne reste pas dans la boîte crânienne: elle se glisse dans les membres et, reprise en charge par le corps, devient convulsionnaire", hace esta sugestiva comparación: "Flaubert n'a cessé de considérer sa névrose comme le fait le plus hautement significatif de sa vie: cette 'mort et transfiguration' loin d'y voir un accident, il ne la distingue pas de sa propre personne: c'est lui, en tant qu'il est devenu ce qu'il était; il n'a jamais pensé, comme le croit Dumesnil, qu'il s'adapterait à sa maladie mais, tout au contraire, que sa maladie était, par elle-même, adaptation: bref il la tenait pour une réponse, pour une solution. La preuve en est que sa Bovary, plus tard, fera explicitement une somatisation-réponse: abandonnée par Rodolphe, elle tombe dans la maladie, une terrible poussée de fiévre semble mettre ses jours en danger; et puis, au bout de quelques semaines, elle se trouve guerie de la fiévre et de l'amour tout à la fois. Ou si l'on préfère, l'amour s'est fait fiévre pour se liquider par ses désordres physiques".

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